J'en suis, j'y reste
- Director: Marine Place
- Producer: Marie Dumoulin
CGiii Comment
The LGBTQIAF+ center in Lille has been welcoming people who have fled their country following homophobic or transphobic persecution for several years. A team of activist volunteers helps them find the right and compelling words to obtain the right to asylum. What they had to hide to stay alive, they say, live it, share the joys and sorrows, in a solidarity of all proof. Between intimate narratives, shared emotions and administrative struggles, a space of reconstruction is weaved, where each word becomes an act of resistance.
“I’m a lesbian, I belong to the queer community, this place, I’ve known him for a long time. Before I started shooting, I spent a lot of time observing what was going on there. In all, I shot rushes for three years. I really wanted to be immersed to talk about the people who frequent this LGBT+ place of reception. I needed to build trust with people. To make this documentary, I was inspired by my angers, my revolts and my emotions. The center “I am, I’m there” is a warm place, a little messy, but very human. It’s not a ticket office where you get people. It explodes with life. What struck me the most was the immense humanity of the volunteers who created links with the asylum seekers.” Marine Place
Le centre LGBTQIAF+ de Lille accueille depuis plusieurs anne´es des personnes ayant fui leur pays suite a` des perse´cutions homophobes ou transphobes. Une e´quipe de be´ne´voles militants les aide a` trouver les mots justes et probants, pour obtenir le droit d’asile. Ce qu’il leur a fallu cacher pour rester en vie, ils et elles le disent, le vivent, partagent les joies et les peines, dans une solidarite´ a` toute e´preuve. Entre récits intimes, émotions partagées et luttes administratives, se tisse un espace de reconstruction, où chaque parole devient un acte de résistance.
« Je suis lesbienne, j’appartiens à la communauté queer, ce lieu, je le connais depuis longtemps. Avant de commencer à tourner, j’ai passé beaucoup de temps à observer ce qui s’y passe. En tout, j’ai tourné des rushs pendant trois ans. Je voulais vraiment être en immersion pour bien parler des gens qui fréquentent ce lieu d’accueil LGBT+. J’avais besoin de créer un lien de confiance avec les personnes. Pour réaliser ce documentaire, je me suis inspiré de mes colères, mes révoltes et mes émotions. Le centre « J’en suis, j’y reste » est un lieu chaleureux, un peu bordélique, mais très humain. Ce n’est pas un guichet dans lequel on reçoit les gens. Ça explose de vie. Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’immense humanité des bénévoles qui ont créé des liens avec les demandeurs d’asile.» Marine Place
No trailer...








































